La danse est une forme d’art qui touche particulièrement les jeunes. À plusieurs endroits sur la planète, des gens ont saisi l’importance de cela et utilisent la danse comme moyen pour les rejoindre et aborder avec eux des sujets délicats.

Au Rwanda, par exemple, on utilise la danse avec les jeunes comme moyen de parler du génocide, un sujet particulièrement douloureux et difficile d’approche. Dans plusieurs parties du globe, on a aussi recours à la danse comme moyen d’éducation. Au Nigeria et en Serbie, entre autres, on l’utilise pour éduquer les enfants à la paix et, en Angola, des jeunes ont créé un projet pour informer leurs pairs des dangers des mines antipersonnel par le biais de la danse.

Un projet appelé « Dansons pour vaincre la peur » a aussi été mis de l’avant par des jeunes Canadiens pour sensibiliser la population à ce dernier problème et pour amasser des fonds afin d’aider au déminage de divers pays affectés par ce fléau. La danse est aussi un moyen de conscientisation sociale.

Parmi les meilleures utilisations de la danse à cette fin figurent des concours comme Podium, en Côte-d’Ivoire, et Top Vacances Culture, au Burkina Faso. Ces deux projets sont des concours télévisés dans lesquels les jeunes doivent utiliser la danse comme moyen de sensibiliser la population à une cause sociale de leur choix.

Des prix sont décernés aux meilleurs danseurs, mais également à ceux qui transmettent le mieux leur message social.

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Cette citation est de Léopold Sédar Senghor, poète et ancien président du Sénégal.